8 févr. 2014

Sans titre

Je suis prise dans les phares
La lumière blanche
Le vide de la banlieue
Commune
L’odeur du froid
A ma gauche la rue en
Briques
Je pense à Lou Reed
A me jeter dans la vie une
Bonne fois pour toutes
 C’est comme un suicide positif
Un élan incalculable
J’en ai assez de scruter les
Images comme des cartes
Pieuses en espérant
Qu’elles viendront me
Sauver d’une façon ou d’une autre
Je regarde les images interférées
Et j’ai envie de vomir
Devant tant de bêtise et tant de haine
Je veux des projections sur des
Ecrans à matières
Le vent et la lumière spéciale
En intermittence sur la
Peau et sur l’architecture
Le bras se lance comme on
Refoule la douleur les choses
Sont à leur place mais c’est
Mal foutu la jeunesse
Passe le temps comme la
Vieillesse tout le monde
Attend la mort je veux
Couper tous les fils qui
M’empêchent je veux dire
Oui et non pour les bonnes raisons,
Exposer exploser les cœurs
Ne plus utiliser la machine à remonter le temps pour
Compenser mais vivre dans
L’époque et comprendre les
Crasses et projeter les
Couleurs et les mots dans
La ville, quitter la ville,
Vivre sur des plages grises
Urbaines où les fêtes foraines
Seront toujours glauques malgré
Les lumières qui clignotent
Et les automates qui vous souhaitent
La bienvenue en soulevant
Leurs chapeaux siffler dans les
Rues pour couvrir les sifflets
Les sirènes et les bavardages
Crever les pupilles voilées reprendre
Une tasse de sens et la boire d’une
Traite je ne sais même pas pourquoi
Je continue et j’écoute il n’y
A pas plus de raison de vivre cette
Vie qu’une autre je veux rire
Je veux pleurer je veux éclore
En symbiose avec ma génération
[…] de vautours nous enfermer
[…] dans des cathédrales
De plastique.

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