27 juin 2013

Aquarelle

Le ciel projetait de la peinture,
Au fond de la piscine
On voyait des images de
Femmes des collages de corps
Et des carreaux de mosaïque
Une étrange musique
S’étalait dans l’espace
Et le bruit de l’eau
Partout ruisselait dans la tête
Il y avait de la lumière
Mais elle n’était pas
Aseptisée
Et des cris d’enfants
Sages
Au Japon les corps
Normaux
Dans l’eau et sous la neige
Les rides et les courbes
Donnaient aux photographies
Un aspect cinématographique
Etonnant
Puis la dame a parlé
De couleurs
Et j’aurai voulu me noyer
Dans les préparations chimiques
Et sur les murs de l’atelier
Je retourne en Angleterre écouter
Ton joyeux bégaiement
Et rien n’est plus doux
Que cette atroce douleur
De vous imaginer à nouveau
Ensemble
Je prends soudain conscience
De l’importance de ce vaisseau
Patraque et tout pourri
Il est l’heure de
Faire reposer ma tête
Tout contre le noir
Et tenter d’oublier
Ta vision de l’aquarelle
Et de la signification de l’orangé.

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