27 juin 2013

Tour d'ivoire

Dans les effluves de
Cigarettes
Et les vapeurs
D’alcool
Au milieu
Des plantes vertes
Et des livres
Ces heures
Pleines de musiques
Absurdes
Et délicieuses
Nous déblatérons
Des mêmes sujets
Inlassablement
Et j’ai besoin
De cette assurance
Du décalage
Et de la force
Des opinions
Les oiseaux s’égosillent
En rythme
Et les esprits
S’embrument et se fâchent
Sans cesse
Pour rebondir sans jamais atterrir
Nous sommes quatre
Mais nous sommes cents
Les répliques fusent
Dans cette nervosité précieuse
Jusqu’à l’heure de partir
On se retrouve dans la rue
Froide au petit matin
Encore engourdis
Et la voix rauque
Car nous avons gueulé
Car nous avons vécu
Ces quelques heures
Comme si demain
Ne s’avancerait jamais

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